Le représentant du personnel peut alerter l’employeur lorsqu’il pense qu’un salarié est victime de souffrance au travail (il soupçonne un harcèlement moral ou sexuel, une maltraitance psychologique…) dans ce cas, il alerte l’employeur.
Pour que son alerte soit recevable il doit préciser en quoi, selon lui, ce que subit ce salarié n’est pas justifié et ni proportionné par rapport à la tâche à accomplir ou le but recherché.
Le Code du travail ne précise pas comment l’alerte doit être émise.
Ainsi le représentant du personnel peut la transmettre par oral, par écrit, pendant un CSE, la faire inscrire à l’ordre du jour ou la révéler à l’occasion des questions diverses. Mais il peut aussi émettre cette alerte en dehors du CSE.
Il est fortement recommandé de déposer l’alerte par écrit et de conserver une trace (mail ou courrier recommandé ou courrier reçu en main propre).
Dans ce cas, une enquête doit être menée de concert entre le représentant du personnel et l’employeur. Nous avons l’habitude d’intervenir en leur lieu et place et ils seront les seuls destinataires de notre rapport d’enquête.